Historique des soins palliatifs

Historique des soins palliatifs

En Occident, l’accompagnement des mourants  dans  leur  ensemble,  est  resté  très  longtemps  une  pratique  familiale. Au 18ème siècle cependant, les religieux commencent, par l’intermédiaire d’associations de bénévoles, à s’intéresser aux grands malades en fin de vie. Leur but est alors d’assurer un minimum de dignité aux malades, d’aider les familles dans l’organisation des rites funéraires et de les accompagner dans leur deuil. Au 19ème siècle, le « mouvement des soins palliatifs » qui se réfère, « au mouvement des Hospices » se développe en France et surtout en Grande-Bretagne. Au début du siècle, les malades indigents qui ne peuvent finir dignement leur vie chez eux sont ainsi recueillis et accompagnés dans les Hôtels Dieu. En 1842, Madame Jeanne Garnier, avec l’aide d’autres veuves, fonde à Lyon, une association consacrée aux malades incurables. Ce groupe prend de l’ampleur devient « l’Association des Dames du Calvaire » dont l’objectif est de soulager au mieux ces malades condamnés. Le mot « Hospice » prend alors le sens d’un lieu accueillant des personnes en fin de vie. En 1874, les « Dames du Calvaire » s’implantent à Paris pour fonder un établissement qui deviendra cent ans plus tard la « Maison Médicale Jeanne Garnier». À la fin des années 1870, Marie Aikenhead, fondatrice des « Sœurs de la Charité », reprend le terme d’Hospice et ouvre à

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Définition des Soins Palliatifs

Définition des Soins Palliatifs

Les soins palliatifs sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave évolutive ou terminale. Leurs objectifs sont de soulager les douleurs physiques ainsi que les autres symptômes et de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Les soins palliatifs sont interdisciplinaires. Ils s’adressent à une personne affectée par une maladie médicalement non guérissable, à sa famille et à ses proches. Ils sont pratiqués à domicile, en institution, dans une maison de soins palliatifs ou à l’hôpital. La formation et le soutien des soignants et des bénévoles font partie de cette démarche. La philosophie des soins palliatifs considère la personne soignée comme un être vivant et la mort comme un processus naturel. Ceux qui les dispensent cherchent à éviter les investigations et les traitements déraisonnables. Ils se refusent à provoquer intentionnellement la mort. Ils s’efforcent de préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu’au décès et proposent un soutien aux proches en deuil. Ils s’emploient par leur pratique clinique, leur enseignement et leurs travaux de recherche, à ce que ces principes puissent être appliqués. Sur un plan plus pragmatique, les soins palliatifs se résument par « tout ce qu’il reste à faire, quand il n’y a plus rien à faire ! » Sur le plan étymologique le verbe « pallier » vient du latin « palliare » qui signifie « couvrir d’un manteau, voiler, cacher ». La notion de « dissimuler » c’est vite transformé

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