suicide assisté

Le mot suicide vient du latin « sui cædere » qui signifie se tuer soi-même. Le « suicide assisté » ou « aide au suicide » consiste à fournir à un malade atteint d’une pathologie incurable l’aide nécessaire pour mettre fin à ses jours. Contrairement à l’euthanasie, c’est le « patient » lui-même qui effectue l’acte provoquant sa mort et non un tiers.   En savoir plus…   Un suicide est l’acte de se donner la mort. Si l’on est assisté, on peut s’interroger sur la notion personnelle de la chose. Pourtant, le côté « assisté » provient simplement des conditions dans lesquelles le suicide va se dérouler : la possibilité d’avoir recours à un médicament qui occasionnera une mort sans douleur, dans un environnement confortable. Euthanasie, suicide assisté, quelles différences ? Il faut bien différencier l’aide au suicide de l’euthanasie. L’euthanasie est une pratique visant à provoquer (particulièrement par un médecin ou sous son contrôle) le décès d’un individu atteint d’une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales ou physiques intolérables. L’euthanasie dépend d’un tiers et s’inscrit dans un cadre et un environnement médical. Une personne bénéficiant de la mise en place d’un protocole d’euthanasie pourra l’être sans son consentement oral (c’est le cas d’un patient qui n’est plus en état de s’exprimer, mais qui avait exprimé des directives anticipées dans le cadre de sa fin de vie). À l’inverse,

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Soins Palliatifs

Leurs objectifs sont de soulager les douleurs physiques ainsi que les autres symptômes et de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Les soins palliatifs sont interdisciplinaires. Ils s’adressent à une personne affectée par une maladie médicalement non guérissable, à sa famille et à ses proches. Ils sont pratiqués à domicile, en institution, dans une maison de soins palliatifs ou à l’hôpital. La formation et le soutien des soignants et des bénévoles font partie de cette démarche. En savoir plus… La philosophie des soins palliatifs considère la personne soignée comme un être vivant et la mort comme un processus naturel. Ceux qui les dispensent cherchent à éviter les investigations et les traitements déraisonnables. Ils se refusent à provoquer intentionnellement la mort. Ils s’efforcent de préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu’au décès et proposent un soutien aux proches en deuil. Ils s’emploient par leur pratique clinique, leur enseignement et leurs travaux de recherche, à ce que ces principes puissent être appliqués. SFAP – Définition et organisation des soins palliatifs en France Ministère des Affaires Sociales et de la Santé – Brochure grand public sur les soins palliatifs et l’accompagnement.pdf

sédation

La sédation continue consiste en l’injection d’un cocktail médicamenteux à même d’abaisser le niveau de conscience d’un malade en phase terminale jusqu’à son décès, de façon à apaiser les douleurs pouvant apparaître à ce moment. On parle de sédation profonde lorsque l’éveil du patient est rendu impossible par la posologie administrée. La sédation profonde et continue correspond donc au fait de plonger dans une inconscience totale un malade en phase terminale, et ce jusqu’à son décès. Si la mort peut être accélérée par l’administration de sédatifs, le protocole proposé vise à pouvoir arrêter les traitements y compris l’alimentation et l’hydratation artificielles.   En savoir plus…   Qui peut demander une sédation ?   Le patient atteint d’une affection grave et incurable afin d’éviter toute souffrance et de ne pas subir d’obstination déraisonnable, dans les cas où: son pronostic vital est engagé à court terme et qu’il présente une souffrance réfractaire aux traitements; sa décision d’arrêter un traitement engage son pronostic vital à court terme et est susceptible d’entraîner une souffrance insupportable. Le médecin, lorsque le patient ne peut pas exprimer sa volonté, et qu’il ne s’y est pas opposé dans ses directives anticipées ou à défaut par le témoignage de la personne de confiance ou de ses proches.   La sédation est mise en œuvre par le médecin lorsqu’il arrête un traitement

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personne hors d’état d’exprimer sa volonté

La loi Leonetti autorise la mise en place d’une procédure collégiale (avec consultation des directives anticipées, de la personne de confiance, de l’équipe de soins et d’au moins un deuxième médecin) pour décider de la suite d’un traitement, si le patient est « hors d’état d’exprimer sa volonté ». Mais la définition de la capacité de quelqu’un à exprimer sa volonté fait débat. Le professeur Régis Aubry, directeur de l’Observatoire national de la fin de vie, souligne que même lorsqu’un patient n’a plus l’usage de la parole et la maîtrise de son corps, le médecin doit être attentif au moindre signal d’expression et de communication.

personne de confiance

Toute personne de l’entourage d’un patient — un membre de sa famille, un proche, son médecin traitant — en qui il a confiance, peut être désignée comme personne de confiance à condition qu’elle accepte de jouer ce rôle. Sa désignation intervient généralement dans le cadre d’une hospitalisation ou en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Elle se fait par écrit, lors d’une admission ou au cours d’une hospitalisation, sur les formulaires remis à cet effet. À défaut, cette désignation peut s’effectuer sur papier libre et à tout moment. En savoir plus… Choisir ma personne de confiance, c’est un droit depuis la loi du 4 mars 2002 relative aux droits du malade et à la qualité du système de santé pour : m’accompagner dans mes démarches et lors de rendez-vous médicaux, m’aider à réfléchir et à prendre des décisions relevant de mon état de santé. À la suite des lois du 22 avril 2005 relatives aux droits des malades et à la fin de vie et du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, je peux désigner ma personne de confiance dans le but de me représenter au cas où je ne serais plus en état d’exprimer ma volonté : ma personne de confiance sera obligatoirement consultée par mon médecin lors

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